lundi 30 janvier 2012

[Nyx] - Les Chroniques de Vlad Tod 2

Et voilà, je l'ai complètement oublié celui-ci, mais j'ai un plus 1, avec le tome 2 de Vlad Tod !

 donc ma chronique est ICI !
Il faut savoir que si cette série est résolument jeunesse, ça peut quand même plaire à des plus grand ;)

[Mia] "Le voleur d'ombres" de Marc Levy


Présentation :

" - Maintenant, assieds-toi, il faut que l'on parle, a dit l'ombre.
Je me suis assis en tailleur sur le sol.
- Tu as un pouvoir très rare, il faut que tu acceptes de t'en servir, même s'il te fait peur.
- Pour quoi faire ?
- Trouve pour ceux dont tu dérobes l'ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée, c'est tout ce que nous te demandons.
- Nous ?
- Nous, les ombres, souffla celle à qui je m'adressais.
J'ai souri, je comprenais très bien de quoi elle parlait."

Et si l'enfant que vous étiez rencontrait l'adulte que vous êtes devenu ...

Mon avis : 
Un petit coup de coeur pour cette lecture tout à fait charmante !

Ma note :
8,5/10

7/104



dimanche 29 janvier 2012

[Margaux] - Les portes du secret : Le poison écarlate (Maria V. Snyder)


  • Editions Harlequin (Darkiss)
  • Publication 2010
  • Langue française
  • 548 pages


Synopsis :
Dans les Geôles d'Ixia, Elena attend son exécution. Mais, au dernier moment, le fascinant Valek, puissant dignitaire secrètement amoureux d'elle, lui propose un étrange marché : si elle entre à son service, elle aura la vie sauve. Néanmoins, q'elle ne songe pas à s'enfuir - car, pour être certain de la retenir près de lui, Valek lui fera avaler une dose mortelle du poison écarlate, dont il est seul à connaître la formule et surtout l'antidote...

Un livre qui distille comme un poison son charme et son suspense.

Avis de Bott :
j'avoue que cette saga prend la poussière depuis une année dans ma bibliothèque. Après l'avoir longuement regardée je me suis non seulement inscrite à la New Pal de Yuka mais aussi à une lecture commune afin d'être sur de la lire un jour. C'était une bonne idée car ce premier tome ne m'a de loin pas déçue.

En effet, l'écriture est fluide. Les phrases sont courtes et bien aérées. Ce qui permet une lecture simple et qui ne donne pas mal aux yeux. De quoi nous faire du bien après une journée chargée afin de nous changer les idées.

J'ai apprécié cette lecture jeunesse car elle ne traite quasiment pas du sujet "premier et grand amour" comme presque tous les livres. Le fil conducteur de cette lecture est dirigé sur le personnage principal, Elena, qui essaie de vivre, ou plutôt de survivre dans sa nouvelle profession : goûteuse du Commandant Ambroise.

J'ai apprécié le personnage principal qui, n'est pas "nunuche" mais qui a du caractère et une grande force d'esprit même après tout ce qu'elle a vécu. Le personnage de Valek est très intéressant aussi car nous ne savons jamais à quoi nous en tenir avec lui. Il est difficile à suivre et comprendre.

Enfin, j'ai aussi apprécié le sujet de cette lecture qui est tout aussi novateur que les personnages. Ce livre nous parle de potion, ce dont je n'ai pas l'habitude. De plus, il touche un point intéressant : la politique! Et oui... Renversement d'un pouvoir : La monarchie et la mise en place d'un régime hiérarchique avec l'écrit d'un code très strict mais intéressant. Ce nouveau régime a quand-même quelques défauts qui m'a fait "sautée en l'air" lors de ma lecture.

Une histoire qui se lit facilement et qui nous entraîne dans un monde très intéressant. Je le conseille.

Classement de Fleury :
 

Lecture commune :
- Pour le 4 février
- Avec didi8921

Livre 2 s/19

Ma chronique sur Fleury & Bott : ici

Source image : http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv12095646.jpg 

[Luna] - Stupeur et tremblements, Amélie NOTHOMB







Stupeur et tremblements
Amélie NOTHOMB
Edition France Loisirs
175 pages - 9.95€
Genre(s) : Contemporain, Autobiographie
10/84










Résumé :
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Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.



Mon avis :
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Il est toujours difficile avec Amélie Nothomb de savoir où s'arrête la réalité et ou commence la fiction quand on se plonge dans un de ses livres, surtout quand l'héroïne, c'est elle. Stupeur et tremblements réunit justement tous ces éléments. Et c'est vraiment une très bonne découverte : j'ai aimé son cynisme et son auto-dérision qui s'allient à merveille à ces japonais qu'elle décrit comme froids, calculateurs et rancuniers. On ne peut qu'apprécié Amélie-San quand on voit les personnes qui l'entourent au sein de cet entreprise.
J'aime beaucoup la précision et le style bien particulier d'Amélie Nothomb : plus je la lis et plus je l'apprécie ! Comme quoi j'avais bien fait de demander Stupeur et tremblements au Père Noël (d'autant plus que la couverture est super jolie) :D
Mon avis complet est sur Lunazione.


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Ma note : 10/10
(Un coup de coeur !)

[Mia] "Les soeurs de la lune" T.1de Yasmine Galenorn

 

Présentation :
Nous sommes les sœurs D'Artigo : mi-humaines, mi-fées, agents de la CIA d'Outremonde. Être une fée dans votre monde confère bien des avantages : nous sommes plutôt bien perçues, contrairement à nos congénères un peu moins, disons... sexy. Malheureusement, notre ascendance nous joue parfois des tours. Quand elle panique, ma sœur Delilah se transforme en chat. Menolly, elle, est un vampire qui tente de s'adapter à sa condition. Quant à moi ? Je suis Camille... une sorcière. Sauf que ma magie est aussi imprévisible que la météo, et ça, mes ennemis vont l'apprendre à leurs dépens !

Mon avis :
J'ai passé un moment de lecture très très sympathique avec les trois frangines ! Menolly est une vampire, Delilah se transforme en chat et Camille est une sorcière ! Un trio tout droit sorti d'Outremonde qui ne manque pas ni de charme, ni de panache !

Ma note :
8/10

6/104


[Patacaisse] Celle que j'attendais de Sherry Thomas


Quatrième de couverture :
Bon voyage, mon oncle. Revenez-nous vite ! La voiture disparue, le sourire d'Elissande s'évanouit. Son oncle, elle le hait pour ce qu'il leur inflige, à elle et à sa tante, depuis tant d'années. A Highgate Court où elles vivent coupées du monde, les brimades pleuvent, pourtant il faut jouer la comédie et toujours sourire en l'honneur de ce monstre. Elissande pourrait fuir, mais il n'est pas question qu'elle abandonne sa tante. Alors elle donne le change et espère, jusqu'au jour où elle rencontre le marquis de Vere. Elle n'a que trois jours pour l'épouser avant le retour de son bourreau. Elle ignore que, comme elle, Vere n'est pas celui qu'il prétend être...

Ma lecture :
Sherry Thomas ne fait pas dans la bluette de roman historique. Ses héros sont des personnages tourmentés avec des souffrances psychologiques fortes.
Dans ce roman, Elissande essaye de fuir la tyrannie de son oncle, un vrai psychopathe. Elle a un caractère fort, manipulateur et l'on ressent ses angoisses tout le long du récit.
Vere est un héros beau comme Adonis mais bête comme ses pieds. C'est un personnage complexe également et je trouve l'histoire très bien trouvée.
Il y a un vrai suspens, de nombreuses péripéties et la seconde histoire d'amour a capté mon intérêt également.
Pour résumer, un bon roman avec beaucoup de noirceurs (pour cette collection) et un très bon suspens.

Ma note : 4/5


10/108

Article ici

samedi 28 janvier 2012

[Samlor] Un deuil dangereux d'Anne Perry, 10/18

Résumé: La famille Moidore n'avait encore jamais connu de scandale, bien à l'abri dans sa demeure de Queen Anne Street. Mais la famille va être frappée par un drame atroce : la fille de Sir Basil Moidore est assassinée. L'inspecteur William Monk est sommé de retrouver le coupable au plus vite et d'épargner autant que possible la famille. Peu aidé, tant par l'hostilité de ses supérieurs que par les séquelles de son amnésie, Monk devra lire derrière les silences et les ombres pour parvenir à résoudre cette nouvelle enquête. Heureusement, sa complice Hester Latterly viendra lui prêter main-forte.

  Mon avis: un coup de coeur pour Anne Perry. Je savais que dans le monde du polar historique, elle était une référence, mais cela ne m'a pas empêchée d'être surprise par la qualité de ce que j'ai lu. En effet, point de vue historique, on est servi. Anne Perry nous fait rentrer entièrement dans le Londres de 1850 avec une facilité déconcertante. On ressent tout: la manière de vivre de l'époque, les comportements des gens entre eux, leurs relations, comment parlaient-ils, les statuts sociaux de l'époque, la position de la femme et même le niveau de la médecine!

Monk est un personnage que j'ai trouvé sympathique depuis le tout début. Ce livre est sa 2ème enquête, la 1ère se déroulant suite à son accident qui lui a fait perdre la mémoire. Mais Monk, pour garder sa place au sein de la police, ne dira rien. Du coup, il s'interroge beaucoup: comment était-il avant? Les bouts de réponses qu'il récolte ne lui font pas vraiment plaisir. En attendant, il fait de son mieux pour résoudre les enquêtes qui lui sont soumises. C'est un très fin observateur: chaque sourire, rougeur, sueur ne lui échappe pas. C'était peut-être agaçant, de le voir si observateur au bout d'un moment, mais au final, je me dis que grâce à ces détails, on ne pouvait que se croire à côté de lui. Il est assez difficile pour lui de rester calme face aux aristocrates qui lui font face.Ou d'une certaine manière, face à toute personne plus haute que lui au niveau social ou hiérarchique. Il tente toujours de rester calme et si, la plupart du temps, il y parvient, il lui arrive de perdre la maîtrise de lui-même et ses remarques en deviennent cinglantes.

Une personne envers qui il perd toute patience en deux temps trois mouvements se trouve être Hester Latterly. C'est une femme qui possède un tempérament très proche de ceui de Monk. La grande différence, celle qui fait tout, c'est qu'elle est une femme. Et à cette époque, on s'en rend bien compte, être une femme et dire ce qu'on pense tout haut sans retenue, cela ne passait pas, mais pas du tout. Je l'ai bien appréciée également. Grâce à elle et au fait qu'elle repousse les limites de sa condition toujours plus loin, on peut vraiment voir comment la femme était perçue à cette époque. Il était un peu lourd, des fois, d'avoir ces deux personnages qui possèdent un caractère difficile. Toutefois, après réflexion, il est évident que si Monk et Hester étaient deux personnes faciles qui ne se rebellaient contre rien et faisaient bêtement ce qu'on leur disait de faire, on ne pourrait pas voir tout ce que j'ai décris plus haut: les relations, comportement, niveau social des personnages etc... Car c'est finalement en poussant la limite, en la dépassant qu'on voit où elle se trouve. C'est dans le meurtre qu'on voit qu'elle était la notion du mal à l'époque. C'est également en essayant de résoudre le meurtre qu'on se rend compte de la notion de justice. Un polar historique, c'est ce qu'il y a de mieux pour comprendre une époque, je pense.

Encore un petit mot concernant l'enquête elle-même. Nous avons donc affaire à un huis-clos dans une maison appartenant au gratin de Londres: Sir Basil Moidore. Sa fille est assassinée dans sa chambre et même si tout laisse à croire qu'un voleur s'est introduit dans sa chambre, Monk prouve assez vite qu'il n'en est rien. Non, le meurtrier vient de l'intérieur. Or cette maison est remplie de domestiques ainsi que de la grande famille Moidore. J'ai bien aimé le principe: c'est qui? On sait qu'on l'a devant les yeux mais impossible de savoir qui. Ou alors, si l'on pense savoir, difficile de trouver le mobile. La seule chose qui m'a dérangée, dans cette enquête, est le fait que tout est répété. En effet, si Monk est en train de parler avec quelqu'un, une autre personne va entrer dans la pièce et demander ce qu'il en est. Monk lui répète alors ce qu'il vient de dire. Là où cela devient plus pénible, c'est lorsqu'une 3ème personne fait son apparition... J'ai un peu réfléchi et me suis dit qu'au final, c'était plus réel. Lourd pour le lecteur, mais réel.

Ensuite, et là, j'attendais Anne Perry au tournant, c'était pour la résolution finale de l'énigme. J'avais peur que la solution puisse être trouvée plus tôt dans le livre mais que l'auteur nous donne la solution qu'à la toute fin. J'ai déjà eu ça dans un autre livre et c'est vraiment pénible. J'ai été donc soulagée du dénouement. Ce dernier a été toutefois un peu rapide à mon goût.

Chapeau bas à Anne Perry qui a réussit à me transporter pendant 500 pages comme de rien.

vendredi 27 janvier 2012

[TheChouille] Immortels #1 ( Cate Tiernan)

Bonjour tout le monde,


me revoici pour une nouvelle chronique pour ce challenge :



Titre : Immortels #1
Auteur : Cate Tiernan
Éditeur : Black Moon
Infos : 354 pages pour 17€
Quatrième de couverture :
La nuit dernière, tout mon univers s’est écroulé. Et j’ai dû mettre les voiles. Disparaître. Incy est allé trop loin. Lui, mon meilleur ami, celui avec qui j’ai fait les quatre cents coups. D’habitude, je ne donne pas dans le sentiment. Mais cette fois, c’est différent.
Il n’avait pas le droit d’agresser ce type sans raison. Et surtout, jamais il n’aurait dû voir cette Marque dans mon cou, que je cache depuis des siècles. Parce que j’ai oublié de vous dire : j’ai 459 ans.
Voilà comment je me retrouve à River’s Edge. Vous m’imaginez, moi, dans un centre de redressement pour immortels qui veulent filer droit ? Passer mes journées à avoir des pensées positives et une alimentation équilibrée … très peu pour moi.
Pourtant, je dois rester. Je le sens. Ce type, Reyn, je l’ai déjà croisé quelque part, j’en suis sûre. Mais où ? Et quand ?
Mon avis :
Encore un livre que j’avais dans ma PAL depuis quelques temps. Il me semble que je l’avais acheté pour les baby Challenges de l’année dernière … Merci à la miss Azilis qui m’a incité à le lire :)
Dans ce livre, nous découvrons donc Nastasya (j’adore ce prénom !), lors d’un retour de soirée avec ses amis. Le retour n’est pas des plus tranquille, car un de ses “amis” va brisé la colonne vertébrale du chauffeur de taxi qui les ramenaient. Cette action va être un élément déclencheur pour Nastasya, qui ne va pas réussir à passer outre, et elle va donc décider de tenter sa chance ailleurs.
Pour lire la suite, c'est sur mon blog que cela se passe :)
@Bientôt
Chouille



[Mia] "Cygne Noir" T.1de Richelle Mead


Histoire :
Ça, c'est tout moi ! Aucune vie sexuelle pendant des mois, et d'un coup, tous les obsédés de l'Outremonde se mettent à me courir après...
Eugenie Markham est chaman. Dotée de grands pouvoirs, elle exerce un fructueux business en bannissant de notre monde les Faës et autres esprits qui s'y aventurent. Engagée pour retrouver une ado enlevée dans l'Outremonde, Eugenie découvre une prophétie qui met au jour des secrets bien gardés de son passé et lui réserve de très désagréables perspectives d'avenir ! Eugenie a beau manier la baguette avec autant d'assurance que le flingue, il lui faut des alliés pour une telle mission. Elle aura Dorian, un roi Faë séducteur avec un faible pour le bondage, et Kiyo, un magnifique changeforme.

Mon avis :
Très agréable moment de lecture avec ce premier tome que je viens de découvrir. Eugénie est un personnage qui m'est sympathique, franche, téméraire, elle a la tête sur les épaules et ne manque pas de courage.
L'histoire est plutôt pas mal, j'ai bien accroché.

Ma note :
8/10


5/104


[Marmotte] Chroniques de la fin du monde, T2, L'exil, Susan B. Pfeffer

Couverture Chroniques de la fin du monde, tome 2 : L'exil

“Lorsqu’un astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entier, Alex Morales se retrouve seul avec ses deux sœurs.

Il n’a pas dix-huit ans et doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à jamais.”

Les émotions sont dont très présentes et décrites de façon très justes, sans mélodrame et sans exagération, et finalement, on s’attache énormément aux personnages, d’autant que ceux-ci évoluent au cours du récit, à force de devoir faire des choix difficiles et de s’entraider pour survivre. Certaines scènes sont d’ailleurs très “dures”, à cause de la profusion de détails que nous donne l’auteure, et le réalisme des sentiments et des réactions des personnages.
Le style d’écriture a également évolué depuis le premier tome, il m’a paru plus adulte, plus soigné également, ce qui contribue à rendre ce récit extrêmement prenant et facile à lire, malgré quelques longueurs dues à la description, parfois un peu répétitive, mais justifiée par l’histoire, des tâches quotidiennes et des micro-évènements qui ponctuent la vie des personnages.

[Marmotte] Titus Flaminius, T2, La gladiatrice, Jean-François Nahmias

Couverture Titus Flaminius, tome 2 : La Gladiatrice

“Rome, 58 av. J.-C. Une femme rousse habillée en gladiatrice sème la terreur en commettant une série de meurtres. Titus Flaminius, jeune patricien qui a décidé de vouer sa vie à la justice, se met à la poursuite de ce mystérieux assassin. Ses recherches le conduisent à Pompéi, où il décide de se faire lui-même gladiateur afin d’infiltrer les coulisses des jeux du cirque… Titus découvre alors l’univers de « ceux qui vont mourir », où règnent à la fois une cruauté impitoyable et une bouleversante fraternité.”

Malgré des retournements de situation assez prévisibles et quelques scènes un peu bâclées, l’auteur sait maintenir l’intérêt du lecteur en nous décrivant des personnages à la psychologie souvent assez travaillée. De plus, il n’hésite pas à doter son intrigue d’une ambiance assez sombre (le rapport nombre de morts sanglantes/nombre de pages étant quand même assez élevé pour être souligné).
Je suis donc assez contente d’avoir commencé cette série jeunesse, plutôt sympa, malgré quelque petits défauts qui passent quasiment inaperçu lorsqu’on est vraiment pris dans l’histoire!

[Marmotte] Les tribulations d'une caissière, Anna Sam

Couverture Les tribulations d'une caissière


“Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.”

Ca y est, livre fini! Effectivement il se lit vite, et c’est une lecture plutôt plaisante, qui présente de façon drôle, mais très “vraie” un métier qu’on méprise souvent. L’autre aborde son sujet avec un ton plutôt optimiste, mais sans hésiter à montrer les difficultés ou les mauvais côtés de son travail. Pas un livre transcendant, mais une lecture agréable et surprenante qui donne de quoi réfléchir un peu plus la prochaine fois qu’on va faire ses courses!





[Marmotte] Le jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafon

Couverture Le Jeu de l'ange

“Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu’il aime le plus au monde : écrire.
En plein succès, David accepte l’offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d’autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours – et à laquelle le livre est secrètement dédié – va épouser Pedro Vidal.
Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l’emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d’être tués, d’offrir leur âme “

Une lecture ennuyeuse, donc, pour un roman trop long, qui manque de la substance et de la profondeur nécessaires pour maintenir l’attention du lecteur sur un nombre aussi important de page. Beaucoup de défauts, tant au niveau du style d’écriture et du protagoniste, que de la narration et de l’intrigue, malgré une bonne idée de départ, et quelques personnages vraiment touchants.

[Marmotte] La vestale du calix, Anne Larue

Couverture La Vestale du Calix

“Anna, une vestale consciencieuse mais émotive, est condamnée à mort pour avoir brisé un vase sacré – le fameux calix Esclarmonde. Son savant fou de maître la fait «décorporer» à son insu. L’expérience réussit et elle surgit indemne à une autre époque, où il perd sa trace. En l’an 4666, Anna, devenue «costumière tradi» chez Thomasine Couture, habite avec Ankh Delafontaine, belle blonde médiéviste, et elle monte à cheval à Étampes. Le bonheur. Elle en viendrait à se convaincre qu’elle n’a pas rejoint le monde au-delà de la mort, quand tout se complique à nouveau. Anna et Ankh sont arrêtées pour ne pas avoir assisté à un match de trimslop, puis une cavalière est assassinée. L’enquête conclut à la mort d’Anna. Entre alors en scène Holinshed, un cheval extrêmement stylé qui effectue des missions en freelance pour les humains à travers le temps… Pour tous ceux qui aiment Paris, la fin du monde, les chevaux, le camping, Simone de Beauvoir… et un peu moins le football.”

Anna va donc, à la suite de sa condamnation, se retrouver à l’époque d’Ankh, et devenir sa colocataire. Les descriptions, riches en détails très bien trouvés, permettent de s’imaginer sans difficulté ces deux mondes futuristes, dont l’un n’est pas si différent du nôtre, avec quelques siècles en plus. C’est l’occasion pour l’auteure de critiquer quelques traits de notre société, sans se lancer dans de grands discours, simplement, avec un certain humour, par un choix de situations, ou par les théories d’Ankh, une médiéviste, dont le Moyen-Age n’est autre que notre époque, et qui voit dans les enseignes des supermarchés et dans les distributeurs d’argent les objets de culte d’une religion pour laquelle il ne reste pas beaucoup d’archives. La critique a sans doute déjà été faite, mais c’est plutôt rigolo en plus d’être intelligent.

[Marmotte] La délicatesse, David Foenkinos

Couverture La Délicatesse

“Tout va pour le mieux pour la belle et discrète Nathalie jusqu’au jour où elle perd l’homme qu’elle aime dans un accident. Elle sort de son deuil d’une façon inattendue, par un baiser anodin avec un collègue de travail qui n’avait a priori rien pour lui plaire.”

Bon alors au final, je n’ai pas trop vu l’intérêt du livre, ni pourquoi beaucoup de gens l’avaient trouvé génial. Certes, c’est pas mal écrit, mais comme dit plus haut, j’ai trouvé que l’écriture était froide, et, malgré quelques jolies tournures, donnait un caractère assez artificiel au livre.
Les sentiments des personnages sont décortiqués, mais le lecteur est laissé à distance, d’où mon impression de m’ennuyer pendant une bonne partie de la lecture. La fin est longuette, malgré un ou deux passages un peu plus intéressants, j’ai eu l’impression que l’auteur voulait trop en faire au niveau de la “délicatesse”, justement, et du coup, l’action tourne au ralenti, voire à vide, et ça m’a donné l’impression de lire un livre creux, dont les personnages, aussi bien décrits soient-ils, manquent de relief. Bref, me suis ennuyée.

[Marmotte] Chien du Heaume, Justine Niogret

“On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre… On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle. Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.”
Un livre assez ambitieux dans ses choix d’écriture et de narration, mais qui manque de substance et n’a pas su maintenir mon intérêt, malgré un vrai talent d’écriture et une atmosphère certes sombre, mais très bien décrite.

jeudi 26 janvier 2012

[Luna] - Crains le pire, Linwood BARCLAY







Crains le pire
Linwood BARCLAY
Edition France Loisirs
544 pages - 19.50€
Genre(s) : Policier
09/84











Résumé :
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Que peut-on imaginer de pire pour un père que de réaliser, impuissant, que sa fille a disparu ? Tim Blake, père de famille divorcé, mène une vie paisible. Sydney, sa fille de 17 ans, a trouvé un petit boulot d’été dans un hôtel. Ce matin-là, elle s’en va et lui promet d’être de retour pour dîner. Mais le soir, elle ne rentre pas et ne laisse pas de message ; les autres soirs non plus. Tim mettra tout en œuvre pour retrouver Sydney...



Mon avis :
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Crains le pire est une découverte très sympathique : j'aime beaucoup la façon d'écrire de l'auteur. C'est avec beaucoup de simplicité et de claireté ce qui est très agréable, surtout quand le texte prend une tournure un peu technique...
Je me suis facilement attachée aux personnages : à Tim évidement mais aussi à Patty (elle me fait penser à un petit oiseau) et plus étonnamment à Syd qu'on ne connait qu'à travers les souvenirs de son père. On se demande si elle et Patty ont pu déraper et bien que la perspective soit plus que probable, ça ne m'a pas empêcher de les apprécier !
J'ai bien aimé démêler tous les fils de l'histoire : sans que ça parte dans tous les sens, il y a énormément de pistes possibles et aucune ne semble réellement la bonne... Crains le pire est vraiment une histoire très prenante !
Mon avis complet est sur Lunazione.


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Ma note : 8/10
(Une lecture parfait pour passer un bon moment sans prise de tête)

mercredi 25 janvier 2012

[Crouton] Fedeylins, tome 1 : Les rives du monde


*****
Titre : Fedeylins, tome 1 : Les rives du monde

Auteurs : Nadia Coste
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Genre(s) : Fantasy, jeunesse
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Pages : 417
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Ma note : 19/20 
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*****  
Résumé :
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend.
Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.

Avis :  Raaah j'ai adoré! Y a longtemps que ce livre me faisait envie. La couverture et ces tons de couleur me donner vraiment envie de le lire et d'en savoir plus sur le monde des Fedeylins ... et je ne suis pas déçu! Mon avis  ici ;) 

mardi 24 janvier 2012

[Patacaisse] Tsubaki : le poids des secrets/1 d'Aki Shimazaki


Quatrième de couverture :
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.
Ma lecture :
Ce livre n'est pas épais (114 pages) mais il est costaud. Il faut être en forme pour le lire mais ce serait vraiment dommage de passer à côté.
La narratrice nous raconte comment son fils en se posant des questions sur sa famille a fait remonter à la surface l'histoire de sa grand-mère. Dans ce livre est intimement imbriqué une histoire familiale sordide avec une des plus grandes catastrophes humaines , la seconde bombe atomique, en arrière fond.
L'histoire de cette bombe est replacée dans son contexte : les causes, la manière, et toute la souffrance de la grand-mère est expliquée en parallèle.
Le récit est simple, économe en mots et en sentiments.
En effet, il n'y a pas besoin d'explications pour ressentir toutes ces émotions. Les faits suffisent amplement.
Un livre qui marque aussi bien par sa forme que par l'histoire en elle-même.
Ma note : 5/5
Elles l'ont lus également : Anne, Theoma, Keisha, entre autres.

9/108
Billet ici

[Luna] - Les yeux jaunes des crocodiles, tome 2 : La valse lente des tortues, Katherine PANCOL






Les yeux jaunes des crocodiles, tome 1
La valse lente des tortues
Katherine PANCOL
Edition France Loisirs
800 pages - 18.50€
Genre(s) : Littérature contemporaine, Drame
08/84










Résumé :
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Ce livre est une bourrasque de vie...
Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser. Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une femme qui tremble et espère ardemment...
Un Homme qui ment si savamment. Une femme qui croit mener la danse, mais qui passe son tour. Des adolescents plus avertis que les grands...
Un homme qui joue les revenants. Un père, là haut dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille...
Un chien si laid qu'on s'écarte sur son passage.
Des personnages qui avancent obstinément comme des petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement dans un monde trop rapide, trop violent.



Mon avis :
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J'ai adoré ce second volet des aventures de Joséphine et de sa famille. Je suis toujours aussi étonnée de la facilité avec laquelle Katherine Pancol rend les choses banales du quotidien aussi extraordinaires ! C'est intéressant la façon dont l'histoire à l'air simple et que, plus on avance dans le texte, plus on se rend compte à quel point c'est faux...
J'apprécie particulièrement le personnage de Joséphine parce qu'elle n'a absolument rien d'une héroïne : elle est trop sage, trop calme, n'ose pas contredire les gens ou prendre le risque de les décevoir, du coup elle ne leur dit jamais "non" et ils profitent tous d'elle. C'est vrai qu'elle est comme un petit oiseau qu'on a envie de protéger (ou plutôt une petite tortue) mais cela dit, ça ne m'a pas empêcher de vouloir de temps en temps lui mettre un bon coup de pied dans le derrière pour qu'elle ose enfin se rebeller !
Je suis assez étonnée d'Hortance : autant je ne la supportais pas dans le premier tome, autant dans La valse lente des tortues, j'en suis venue à l'apprécier un peu. Elle est toujours aussi égoïste et calculatrice, mais on commence à comprendre pourquoi elle agit de cette façon...
Par contre je ne supporte toujours pas Iris et sa mère ! Surtout celle-ci, elle a tout du petit chien hargneux (mais ce n'est qu'un avis personnel !).
Mon avis complet est sur Lunazione.


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Ma note : 10/10
(Coup de coeur ! J'aime la façon dont l'auteur me plonge dans une vie banale tout à fait extraordinaire)

dimanche 22 janvier 2012

[Margaux] - Le Livre Perdu des Sortilèges (Deborah Harkness)





  • Editions Orbit
  • Publication 2011
  • Langue française
  • 517 pages 

Synopsis :
Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

Mon avis :
Ce livre a été mon premier coup de coeur 2012 (et un de plus dans la liste) malgré une histoire d'amour un peu habituelle et basée toujours sur deux créatures qui ne peuvent s'aimer et s'aiment quand-même (genre de chose qui, à la longue, est ennuyeuse dans ces livres)... Cependant, j'avoue que ce Matthew a eu plus d'un tour dans son sac pour me faire oublier ces "mélodrames" pénibles. 

Pour commencer, j'ai apprécié avoir une histoire avec Démon, Vampire et Sorcière dans le même ouvrage ainsi que cette nouvelle façon de les explorer. Nous avons le droit de connaître ces différentes "espèces" sous une nouvelle forme (leurs façons de vivre au quotidien, leurs pouvoirs respectifs, etc.) et une question pertinente qui tient lieu de fil rouge très intéressant : "Comment sont apparues ces créatures?"

De plus, j'ai aimé être entraînée dans ce roman qui a un côté historique. En effet, nous nous replongeons souvent dans le passé de Matthew et connaissons parmi ses souvenirs, les guerres, les révolutions, les Croisades, etc. qui ont traversé l'histoire de cette planète. C'est un fait que j'apprécie énormément.

Grâce à cette histoire, j'ai aussi pu me plonger dans l'Université d'Oxford et sa belle bibliothèque! Ce qui m'a fait revivre mon Erasmus à Coimbra et revisiter sa splendide bibliothèque Joanina. J'apprécie vivre dans ces vieilles architectures avec ces odeurs de livres anciens. De plus, Coimbra tout comme Oxford font partie des cinq universités les plus anciennes d'Europe. "De quoi vous faire rêver...."

J'ai aussi tout particulièrement apprécié la fluidité de l'écriture de l'auteure tout comme ses connaissances non seulement sur l'histoire mais aussi de langues, d'alchimie et littéraires qui apportent une touche supplémentaire à l'histoire. On pourrait presque croire à sa véracité.

Enfin les personnages m'ont énormément touchée. Diana est un jeune fille indépendante (enfin, surtout au début du livre) et descendante de Bridget Bishop exécutée parmis d'autres lors du procès des sorcières de Salem. Ce fait nous donne l'envie de bien connaître le personnage ainsi que la véritable histoire des sorcières de Salem. Elle vit dans une maison splendide remplie de fantômes forts sympathiques avec des tantes plus qu'attanches et drôles. Matthew, lui, nous fait voyager dans le temps entre son vieux français, son superbe manoir, son ancienne bibliothèque et ses vieille manières. J'ai plus qu'apprécié ces personnages étant donné que j'aime beaucoup le monde "des petits sorciers" autant que de voyager dans le temps et revivre l'histoire.

Pour finir, merci à Vanessa (Alohomora - dans l'univers de Vanessa) qui m'a offert ce livre et m'a permise de découvrir cet univers.

Mon classement :
 

Livre 1 s/ 19

Ma chronique sur le blog Fleury et Bott : ici

Source image : http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv75505778.jpg

[Mia] "Fusion" de Maggie Stiefvater

Le 3èm tome des loups de Mercy Falls

Présentation :
Par amour pour Grace, Sam a décidé de quitter la meute. De rester humain plus d'un été. Pour que leur amour continue de s'épanouir. Toujours. Mais Grace, qui a été mordue quand elle n'était qu'une enfant, est aujourd'hui devenue loup à son tour. Le destin n'aurait pu choisir pire moment pour la changer. Car alentour une spectaculaire chasse est ouverte. La fureur des habitants de Mercy Falls s'est encore déchaînée et ne cessera qu'avec le dernier loup abattu. Aidés de Cole et d'Isabel, Sam est prêt à tout pour sauver Grace et le reste de la meute. Dans un monde que semblent mener la haine et la mort, l'espoir est-il encore seulement possible ?


Mon avis :
Pour faire court, j'ai bien aimé même si se ne sera pas ma série préférée. Ce 3èm tome est bien dans la lignée des deux premiers.
Une jolie lecture sur des thèmes agréables : l'amour, les loups, le secret, la menace qui gronde etc ...
La tension monte au fil des pages. "Les loups de Mercy Falls", ce n'est pas l'action qui ponctue cette série, non, c'est plus psychologique, basé sur les sentiments et la réflexion. Les fans d'action n'y trouveront pas leur compte, loin de là, "Les loups de Mercy Falls", c'est autre chose et je conçois tout a fait que l'on adhère ou pas.


Ma note : 
7,5/10


4/104



samedi 21 janvier 2012

[Nyx] - October Daye 1 (Seanan McGuire)

Hop, me revoilà pour un livre en moins dans la PAL de 2011.
October Daye 1 : La malédiction de la rose.


Un grand plaisir à lire ce livre, et je le recommande aux amateurs d'urban-fantasy !

[Patacaisse] "L'école des femmes" de Molière


Quatrième de couverture :
A quarante ans, Molière commet la plus grande folie de sa vie, dont naîtra l’une de ses plus belles pièces. Il épouse Armanda Béjart, une gamine qui va le tromper et l’outrager publiquement, comme Agnès va anéantir l’homme qui voulait faire d’elle sa prisonnière, lui interdire le monde , les pensées, les sentiments. C’est Arnolphe bouffon et pitoyable , aveugle et fou , c’est Molière, et c’est l’amoureux de tous les temps ensorcelé par une femme-enfant insensible et féroce. ” chose étrange d’aimer, et que pour ces traîtresses, les hommes soient sujets à de telles faiblesses… ” les posséder , C’est impossible. Les laisser vivre , Insupportable . l’Ecole des femmes est une farce et une tragédie. Un conte éternel. Arnolphe, bourreau de lui-même, et Agnès , l’innocente perverse, sont des énigmes, de celles que nous ne résoudrons jamais.
Ma lecture :
J’aime le fait qu’en lisant des pièces de Molière, je me rende compte que beaucoup de choses sont restées pertinentes. Cette pièce est délicieuse car le personnage d’Arnophle est terrorisé à l’idée d’être cocu et donc essaye de modeler une jeune fille à ses souhaits. La scène où il donne le livre avec les différentes règles à respecter pour être une “bonne” femme est lecture mémorable.
J’en rigolais en me disant que si elle les respectait, même son mari ne sera plus du tout tenté de toucher à sa femme.
Le passage où il narre les différences entre les hommes et les femmes est drôle tellement ce discours paraît absurde pour une femme française de trente ans ; drôle pour moi mais malheureusement tellement actuel pour bon nombres de femmes d’autres pays.
Bien sûr, c’est également une comédie donc certaines répliques sont drôles mais j’ai trouvé que le fond de la pièce était quand même plus tragique que ce à quoi je m’attendais.
P.S : Je me suis surprise à trépigner quand je n’avais pas l’opportunité de terminer le livre (chose qui m’arrive rarement avec des livres du XVII ème siècle !).
Ma note : 5/5
Le billet est ici


C'est ma huitième lecture pour le challenge !