[Luna] - Le journal, Anne FRANCK

Le journal

Anne FRANCK

Editions Le Livre de Poche
350 pages - 6.50€

Genre(s) : Document historique, Témoignage, Littérature épistolaire
03/84

Résumé :

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Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés
sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.

. Mon avis :
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C'est une relecture et non une découverte, mais la première lecture date d'il y a tellement longtemps qu'au final, c'est plus une découverte qu'une relecture.
Je me suis totalement laissée portée par les mots d'Anne : c'est bizarre la façon dont elle reste positive quand on sait dans quelle situation elle est. Et puis, je me suis vraiment retrouvée dans son journal à son âge : avec ces questions qu'on ne se pose qu'à cet âge là, les garçons et le côté un peu langue de vipère (que la proximité n'arrange certainement pas). Je ne m'attendais vraiment pas à trouver une "vraie gamine de 14 ans" entre ces pages et c'est juste terrible : on s'identifie vraiment à elle.
On découvre totalement la vie des juifs cachés : la proximité, les dénonciations, le ravitaillement, les vols, le silence et l'immobilité... Et la peur. C'est vraiment horrible de se dire que des gens ont réellement vécus tout ça. On apprend des tas de choses sur l'occupation dans Le journal d'Anne Franck.
Le pire, c'est quand on tourne la page du 1er Aout 1944 et qu'on découvre une page blanche. Je me suis rarement sentie aussi mal en lisant un livre...
Mon avis est aussi sur Lunazione.

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Ma note : 9/10

(Je dois dire que, pour une fois, j'aurais pu m'abstenir de lire la préface : on y explique que le ministre de l'éducation néerlandais - exilé à l'époque en Angleterre - avait dit à la radio qu'à la fin de la guerre il publierait un maximum de témoignage et de journaux intimes juifs. Et ça, Anne Franck l'avait bien entendu et elle écrivait entre autre son journal pour être publiée. Cette découverte m'a un peu gâché ma lecture au début : j'avais peur de ne pas vraiment lire la vérité et que l'histoire soit trop romancée. Au début, seulement !)